La Faune et la Flore

La faune et la flore n'ont pas été épargné de la troisième mondiale et de ses conséquences. Avant la guerre, des scientifiques ont pu conserver de nombreuses espèces :  grâce aux méthodes de clonage et aux recherches sur les conservations de cellules avancées, la majorité des espèces importantes pour l'écosystème ont été sauvegardées.

Ainsi espèces animales ou végétales ont pu être gardé à l'état de cellule dans des flacons pendant de nombreuses années. Ce sont d'ailleurs les Ölokoges qui ont hérité de ces cellules malgré la perte importante de données sur ces travaux (qui ont été depuis retrouvées avec beaucoup de difficulté), ceux-ci arrivent de plus en plus à redonner vie à plantes et animaux.


la Faune

© Wolfunny - Deviant Art
© Wolfunny - Deviant Art

Chacun est attaché à un animal en particulier ; c'était déjà le cas à l'époque. La population refusait de laisser leurs animaux de compagnie alors qu'ils se réfugiaient dans les galeries géantes conçues pour leur protection. Même si les places étaient limitées la majorité des français de l'époque ont amenés avec eux, chiens, chats, oiseaux et autres petits animaux de compagnie afin de les conserver affectueusement.

Malheureusement, le manque de place se fit sentir et il n'était plus possible d'accueillir d'autres espèces animales. Il a donc fallu faire un choix crucial. C'est là que les recherches sur les cellules animales et végétales se démarquèrent.

C'était un travail en préparation depuis de nombreuses années déjà alors que la guerre n'avait même effleuré l'esprit des États.


A l'origine, il s'agissait d'un projet permettant d'exporter des espèces (animales ou végétales) sur d'autres planètes. La planète étant gravement touchée par de nombreux fléaux tel que le réchauffement climatique, les perturbations météorologiques, les catastrophes naturelles qui se succédaient sans relâche... Malheureusement le projet de la colonisation de l'espace tomba à l'eau très vite quand la guerre se déclencha.

C'est alors que l'idée de reprendre ce projet sur notre propre planète pour sauvegarder les espèces fut retenue. Bien que une grande partie du travail était déjà commencé, il fallait au plus vite récolter les cellules de toutes les espèces restantes afin de les conserver et de pouvoir peut-être un jour espérer les faire évoluer de nouveau.


Une fois le travail terminé dans un temps record, chaque espèce animale fut soigneusement classée dans de nombreux tubes qui furent placés dans les galeries avec les survivants. Ces cellules permettaient de perpétuer la vie, les places limitées dans les galeries ne pouvant pas sauver tous les êtres de la planète, humains compris, ce sont ces cellules qui sont porteuses d'espoir.


Puis, la troisième guerre mondiale éclata. Les êtres humains et espèces animales et végétales restantes furent emportées par les bombardements et la radioactivité. On ignore aujourd'hui ce que sont devenus ces espèces à l'extérieur de Paris après plus de 900 ans. On ignore même s'il y a des survivants quel qu'ils soient.


la Flore

© Gloriana - Deviant Art
© Gloriana - Deviant Art

Du côté de la flore, qui a en majorité subit le même sort que les espèces animales, il était plus facile de manipuler les cellules de ces espèces. Plus facile à conserver, en général plus petites et étant plus autonomes, les quelques plantes emportées perdurèrent sans trop de difficulté.


Cependant, même si les plantes étaient plus simples à manipuler, ce sont des espèces très sensibles à l'écosystème et pouvant évoluer peut-être plus rapidement que les autres. C'est pourquoi de nombreux scientifiques ont mis en garde les quelques personnes chargés de ces plantes. Tout comme les animaux, de nombreuses cellules ont été transféré dans des tubes et conservé jusqu'à aujourd'hui.


Les plantes sont privilégiées chez les Ölokoges, elles permettent d'avoir certains indices sur l'écosystème actuel, peuvent peut-être donner des pistes concernant le virus DC-01 (et peut-être une antidote un jour).

Pourtant nos scientifiques préférés ont trouvé déjà chez quelques espèces végétales des signes de radioactivité à cause de l'air ambiant, il pourrait s'agir là d'un début d'évolution. Cependant, les recherches sont trop récentes et pas assez poussées pour en savoir plus, qui plus est, les plantes les plus vieilles proviennent des galeries (et ont donc été immunisée de la radioactivité très élevée à l'extérieur). Ce n'est que depuis un petit siècle (depuis la sortie des survivants au grand jour) que les plantes commencent à absorber cette radioactivité et à changer de métabolisme/ mais cette évolution se fait douce et lente.


Les plantes actuelles dans Paris nous donnent peut-être un indice de ce qui s'est produit à l'extérieur pendant plus de 900 ans. Mais personne ne s'est jamais aventuré au delà de Paris pour le vérifier... Le système AEI de Paris bloquant les entrées et sorties, les recherches des Ölokoges sur ce sujet se retrouvent dans une impasse.



Posséder un animal ou une plante

A Paris il n'est pas interdit de posséder des animaux et des plantes. Chaque citoyen sain a le droit d'en acquérir.

 

Pour se faire, il suffit de se rendre à la Réserve Ölokoge et d'en faire la demande. On vous demandera quelle espèce exactement vous souhaitez avoir et le transfert se fera sous un délai qui vous sera indiqué.

 

→ Ce délai permet à la cellule préalablement cloné, de se développer correctement. Les plantes sont plus rapides que les animaux.

→ Les habitants n'ont le droit de posséder que des chiens et chats, fleurs et arbres nains.

 

Dans un cas général, la possession d'espèce est limité par manque de place et de risque d'infection du DC-01, mais ce n'est pas strictement interdit.

D'une part, le reste des espèces animales (sauf chiens et chats) est conservé dans les laboratoires d'expériences, d'une autre part, Paris souhaite éviter l'invasion de rongeurs ou de petits mammifères proliférant très vite mais aussi des oiseaux qui pourraient donner des idées de liberté aux gens.

Quant aux plantes, sous réserve de savoir ce que leurs métabolismes préparent, seuls les fleurs et arbres nains sont autorisés.

 

 

Seul les Ölokoges dresseurs de bêtes peuvent acquérir d'animaux autre que les chiens et les chats (à condition qu'elle ne soit pas trop encombrante non plus.) Ils sont autorisés à manipuler rongeurs et oiseaux.